J’ai toujours aimé manger. Par faim, par curiosité aussi mais surtout par passion je pense. Adolescent, j’étais pris d’une faim dévorante à temps plein, d’une insatisfaction permanente à remplir ce corps déjà proche de la toise bimétrique. J’aurais mangé des maisons et des villes entières si j’avais pu : de grands toasts de briques rouges aux oeufs de lampe, des baguettes entières de béton armé trempées dans du miel, des boiseries de chêne fumées en antipasti, du verre finement pilé dans une glace au rhum-raisin. Voilà seulement ce qui aurait pu me rassasier à ce moment là. C’était un rêve qui me faisait baigner dans une culpabilité veloutée, un écart presque régressif au régime de pains de poissons maternels et de lamproie à la bordelaise.
De ce goût hétéroclite pour la coupe et le plan, j’ai longtemps aimé le goût sirupeux des gâteaux colorés Memphis, les pièces-montées en nougatines d’Archizoom et les grandes étendues de sucre glace du Superstudio. J’aimais goûter chacune de ces saveurs qui n’emmenaient loin du goût fade et pâteux du quadrilatère calcaire qui remplissait les perpectives de ma cité.
Garguanta City est l’histoire d’une ville pensée comme un festival de projets imaginaires et radicaux, un plan de table avec une infini de perspectives à manger, un florilège de ruines. De l’utopie radicale des architectures des 70′s aux JunkSpaces de Rem Koolhaas qui ont conquis notre planète, cette intervention bétonnée propose de parcourir, en mangeant à pleine plâtrée, chaque étage/strate de la cité contemporaine, de s’interroger sur la ville comme lieu d’investigation artistique et de décompter les ruines volontaires que nous laisserons aux générations futures. Le monde est une grande ruine en sursis. Future is Stupidh.
Imaginer une autre logique pour remplir un monde si rempli. Peut-être que notre plus grande tristesse a été de découvrir que les grandes utopies sont devenues réalisables dans ce monde complètement opérationnel.
L’architecture mange le monde et un monde sans utopie ne mérite pas d’être mangé.
Cette exposition est un holo-gramme Miam Miam
A gelly hologram…
A gelly Miam Miami…
avec Le Corbusieur en Jean-Pierre Coffe et Zaha Hadid en Maité
(installation de l’exposition) AES, Islamic Project NY Guggenheim, 2006 ink-jet prints on canvas, 1997, format 89 x 130 cm.
(installation de l’exposition) Robert Morris, The Gardens of Compulsory Exercise, 1979, Planche X, Héliogravure à ggrains sur velin
Gustave Doré, illustration de la Vie inestimable du Grand Gargantua, 1873
RECETTE DU JOUR – La « CRÊME CHANTIER »
– 40 kilos grammes de sable fin – 3 kilos de salpêtre – Rajouter 7 litres d’eau – Mettre à tourner en position 4 – Rajouter une pincée de gravier – Laisser monter en neige carbonique – Faites couler dans votre salon
L’auteur Sarah Deyong cite un extrait du sociologue René Lourau tiré de son ouvrage « contours d’une pensée critique nommé urbanisme » de 1967 en introduction de son texte sur la collection de dessins de Howard Gilman « Memories of the urban Future : The rise and fall of the Megastructure ».
Je le reprends in extenso (en anglais dans le textes) tant il offre pour moi une vision claire de la matrice des utopiques où les mouvements radicaux des années 70’s s’engouffreront : « When the imagination surpasses the limits permitted by the institution of culture, one speaks of poésie, utopia. When critical thought attains and surpasses its limits (which are much more severe than those of the imagination), one speaks of deviance, folly, a critical error, an overly theoretical system, a free-floating vision, etc. When the event attains and surpasses the limits permitted by the law, one speaks of revolution. Or of histories for daydreaming. »
Chaque effort pour prédire le futur est un échec.
Chaque effort pour changer le présent est une utopie.
Chaque architecture utopique n’est finalement que la question de savoir où finit la Ville et où commence le Monde.
Liudmila & Nelson, Almuelzo en la Hierba, Absolut Revolucion, 2002-2004
Alternatives à un présent trop immédiat, héritage d’un futur trop désiré ou simple outil d’émancipation, les architectures utopiques ont catalysé en leur sein un souffle qui balaye l’histoire, convoquant l’irrationnel et esquissant des mondes prêt à penser pour de nouvelles consciences. Le siècle qui vient de s’éc(r)ouler a été fécond en utopies aux taux de mortalité proportionnels aux espérances que l’on avait pu fonder en elles. L’architecture du XXeme siècle, témoin immédiat de son temps, s’était emparée de cette matrice pour construire un monde où chacun, et donc tous, serions heureux à en crever à tout jamais. Tout comme les architectures fascistes et collectivistes ou le park à thème au ciel bleu de Coney Island, le fantasme régressif nous inonde.
Les utopies ont cela de charmant qu’elles sont totalement désinhibées, ambitieuses, radicales et violentes comme l’amante désirée. Ses pronostics brillent de leur absence et de leur impossibilité de traiter avec l’existant. Rien ne lui exige plus que d’exister telle una cosa mentale. Il n’y a pas de camp à choisir ni d’ennemis à abattre. C’est la notion d’engagement dans l’espace public, de l’engagement dans un renouveau parfois destructeur, qui priment. De nombreux architectes et d’artistes visionnaires tels que les Egyptiens, Louis-Etienne Boulée, Le Corbusier, Richard Buckminster Fuller, Yona Friedman, Christo et Jeanne-Claude, le groupe Superstudio, Memphis ou Archizoom, pour les plus récents, avaient compris que les utopies étaient les derniers paradis où l’on ne pouvait être chassé.
Drop city, Superpolis, No-stop city, the city of the captive globe, Labyrinth City, Re-ruined Hiroshima, Continious Monument, Gargantua city…
Le Corbusier organisait en 1925 avec le Plan Voisin la destruction du centre de Paris en concentrant la population dans des gratte-ciels cruciformes, futurs prisonniers volontaires d’une architecture radicale : » je reve de voir la place de la Concorde vide, solitaire, silencieuse et les Champs-Elysées une promenade, Le Quartier du Marais, Des Archives, Du Temple seraient détruits mais les églises anciennes sauvegardées au milieu des verdures »
Le Corbusier, Plan Voisin, 1925
Gianni Pettena, Ice House II, (1972)
( OPEN SOURCE CITY )
( LA DIGESTION DES UTOPIES )
Erwim Wurm, Fat House, Instalation, Art Basel Installation
Face à l’imminence d’un monde en pénurie de réalité et totalement opérationnel, l’utopie semble être devenue un exercice inopérant, impropre à expliquer les volontés de rupture, les envies compulsives de tabula rasa. Le désir, ce grand magnétiseur de volontés à transformé la pratique du fil à plomb en formule, en programmes certifiables où les bâtiments sont des machines, de gigantesques chaines de production de saucisses Knacki.
Les architectures utopiques n’ont plus droit de cité dans un monde soumis aux principes d’opérationalité totale où le centre se déplace chaque matin au gré des vents médiatiques, où la ville s’étend sur toute la surface du globe et les bâtiments se dégustent comme des BIG BABA au rhum. D’une seule grande bouchée à la Reine.
Rome l’Eternelle n’a jamais autant inspiré en ruines. La Sagrada Familia inachevée offrait encore tellement d’espaces inoccupés à investir. Une fois couverte et consacrée, La S.F n’est plus qu’un grand tas de sable mouillé, d’îles flottantes sans désir. Elles existaient comme utopie, les voilà devenue monument. Si Rome avait été préservée sous une couche de cendre et redécouverte intacte il y a un siècle, elle ne serait qu’un simple monument et non pas cette fantastique machine à fantasme qu’elle est et restera pour les 24 prochains millénaires de notre ère. Toujours avec cette idée de l’origine, des temps anciens fondateurs, des sages, de la perspective.
Los Angeles n’est pas la mégapole sombre et pluvieuse imaginée par Ridley Scott dans Blade Runner en 1982, le stuc de Las Vegas et de Dubaï ont réduit le futur aux versions aromatisées d’une cuisine internationale pour tous les goûts.
Telle la Matrix dictant ces formules de croissance au réseau, la radicalité se dilue dans l’exploit, le geste dans le monumental, le plan dans la prolifération et nous voilà baignant extactique durant notre séance quotidienne de Ludovico Thérapie.
Amnésie Ajustement Accomplissement Propagation Croissance Structure Cartographie Modélisation Densité Uniformisation Fractionnement Générique Continue Prélèvements automatiques et Abonnements non résiliable
Romaric Tisserand, Documents, Sin City Blues, 2010
la ville contemporaine serait comme un festival où les pélerins erraient à la recherche d’une carcasse à dévorer.
La Truelle comme cuillère d’or
La ville comme futur, le futur comme plan infini
le droit de s’inviter dans l’existant tout en la réinventant, la digérant.
La faim dans la ville, « Macadam Cowboy »
Kader ATTIA, Skyline, 2007. Réfrigérateurs, peinture noire et tesselles de miroirs, galerie Anne de Villepoix, Paris
Franc!s Alÿs, Green Line, « Sometimes doing something poetic can become political and sometimes doing something political can become poetic« , 4 – 5 juin 2004 à Jérusalem
Ce vide silencieux délaissé par les utopies a été récupéré par l’univers autoritaire des marques et des marchandises créatrices des mythes modernes : Apple, Facebook, Gap, Ray-Ban opérent un futur positiviste et intégré autour de leurs produits, nouveaux veau d’or d’un société qui ne serait plus rêver. Le principe de contestation utopique a été remplacé par le champ générique de l’écologie et de la préservation d’un monde que nous aurions dévasté et qui comme le ciel bleu ne supporte aucune contradiction.
Andreas Gursky, Prada III, 1998, C-Print, 177 x 307 x 6 cm, Goetz Collection, Munich
(installation de l’exposition) Pelle à Tarte Philippe Stark & Lego Guggenheim
(Affiche de l’exposition) réalisée par Mustapha Souvenir
GENERIC CITY
La faim m’a quitté depuis. Trop de Bigness/BigMac sûrement, trop de Junkspace/Junkfood, trop d’empilement, trop de virtualité, de furtivité peut-être et plus du tout de scénario. Rien. Rien que des étendues de réseaux et de hubs pour que la ville enfin s’étende comme un virus. Plus que des utopies d’une à l’échelle du monde où l’image de l’objet architectural existerait pour sa capacité à se propager. La fonction a laissé la place à la forme, la forme à l’objet sculptural, l’objet sculptural au Monument, autant de pièces montées que j’entamerais avec une grande cuillère à dessert.
Hégémonie de la prolifération et du tout possible, il n’y aurait plus de volonté de dépassement car plus rien ne serait alors impossible à réaliser.
Sans cette dualité, il n’y aurait plus d’origine ( d’où l’on vient ) et de finalité ( où l’on veut aller ). La cité ne serait plus productrice de scénarii dans un monde de la tolérance totale où toute les valeurs se sont diluées, bercé dans la promiscuité, le multiculturalisme, les grandes étendues. Rem Koolhaas parle d’espaces génériques, d’endroits où l’on serait alors partout chez soi, où l’on mangerait partout ce que l’on souhaite : machines célibataires, virtuelles, fluxs continus, architecture de la disparition, archipels urbains, reliefs éphémères, plug-in to plug out.
A – Générique = Consommation = Pollution
B- Junkspace / Junkfood + Penser les échelles + Façadisme
C- le simulacre qui voudrait triompher du réel
Comme Saturne, j’avale sans sourciller mon ladrillo de terre. Patisserie un peu sèche au premier abord, elle revêt la saveur acidulée de toutes ces petites patissereries cuites méditerranéennes. Croquant et parfumé à la fois. Il constitue la base même de chaque recette, de tout régime architectural diététique et bio. Tout comme le blé ou le mais dans le monde profane, il était impossible de réussir aucune des recettes au fil à plomb sans la brique rouge ou le parpaing gris. Ils sont l’unité de pensée de chaque bâtiment, de chaque monument, de chaque édifice, chaque pierre de l’édifice.
Il y a un temps pour construire et un temps pour détruire. Dessiner, construire et détruire….la trilogie universelle. Qu’est ce qui aurait le droit d’exister pour toujours si l’on pense que La tour Effeil est une ruine que l’on a oublié de la détruire ? Les ruines sont l’experience la plus complète de l’histoire des hommes. Elles portent en elles-mêmes la contradiction entre l’idée d’un passé linéaire et la transformation permanente projetée comme l’idée d’un futur. C’est la même intention dans celle de détruire comme celle de préserver. C’est l’idée de la mémoire. Rome l’Impériale n’aurait jamais pu autant inspiré si elle n’avait pas été en ruine. Les ruines montrent autant qu’elles ne cachent et posent la question de savoir quand est-ce que se finit une architecture.
Les Buildings-Cuts de Gordon Matta-Clark
Ruines / L’Anti-Momument / Déconstruction
Anarchitecture
Gordon Matta-Clark, Splitting, 1974
RESPONSE TO COSMETIC DESIGN
COMPLETION THROUGH REMOVAL
COMPLETION THROUGH COLLAPSE
COMPLETION THROUGH EMPTINESS
Gordon Matta-Clark, Bronx Floors, 1972-73
TO BUILD AN HOUSE,
START WITH THE ROOF
(FRANZ WEST)
General Idea – The Ruins of the 1984 Miss General Idea Pavilion (1977)
Autant que s’en souviennent les hommes, le premier gourmet a s’être adonné au plaisir de ce haut péché culinaire fut Saturne à qui l’on fit manger sa première pierre langée en lieu et place de son jeune fils Zeus. Nourrir le corps, assumer la transmutation, voilà le secret du ventre de l’architecte pour devenir immortel. La vie se nourrit de la mort comme les architectes se nourrissent des ruines. Les ruines comestibles me semblent un bon départ de travail, d’envisager leur disparition dans mon estomac pour revenir à une échèlle humaine de la ville, celle de la bouche…Le futur est à manger.
Je pense aux immenses ziggourats à tronçonner à la scie circulaire, aux larges avenues en tiramisu à entamer au tractopelle à tarte, à tous ces musées en gelé à gober, à ces mégalopoles infinies sur le globe à engloutir avec des gâteaux secs. Je pense aux moules à gauffre « Chandighar » de Le Corbusier (1951), aux maisons de pains de sucre de Rachel Whiteread qui son le bonheur du Godzilla. Je pense à mon estomac qui crie famine.
La vie se nourrit de la mort. Comment devenir immortel en mangeant des choses qui vont mourir ?
Revenir à une échèlle humaine de la ville, celle de la bouche…
Wei Wei, Tea House, 2009
EVERY night my mum made a cake…
LE FUTUR A MANGER
Comestible Architecture
ZIGURRAT
(Cyprien Gaillard & Koudlam Cover )
Voiture- chocolat
Cake
Ruines Volontaires comme l’ultime communition avec la nature ( ANDREAS )
Chara l’histoire d’un immeuble qui voulut devenir montagne
TROLL,
The building who wanted to be a mountain
The walking building
COLOR BAR LAB.
KOROVO Milk Bar Snack
La RUINE PERMANENTE et Universelle ———–TCHERNOBYL ——–
THE APOCALYPSE NEVER GOES OUT WITHOUT A CERTAIN STYLE
L’avantage de l’Apocalypse sur l’histoire ne serait-il pas sa faim. Face au triomphalisme de l’utopie = an ENDLESS SUNSET, l’apocalypse nous libère.
Hiroshima,
NASDAQ Jaca,
———–TCHERNOBYL ———–
WTC ———
Je n’ai pas d’autre solution pour entamer cette discussion que de reprendre la citation de ( Walter Benjamin, On the concept of illusion, 1940 )
que Sébastien Pluot réserva dans son texte d’introduction à l’oeuvre de Cyprien Gaillard dans le catalogue de l’exposition Landscope en 2008 à la Galerie Thaddaeus Ropac
» Là où nous apparaît une chaîne d’événements, ( L’Ange de L’histoire) ne voit lui qu’une seul et unique catastrophe, qui sans celle amoncelle ruine sur ruine et les précipitent à ses pieds. (…) du Paradis souffle une tempête (…) qui le pousse irrésistiblement vers l’avenir auquel il tourne le dos, tandis que le monceau de ruines devant lui s’èleve jusqu’au ciel. Cette tempête est ce que nous appelons le progrès.
Theorie du Chaos
Recette du jour
Le « GATEAU POTEAU »
» Faire, sans savoir completement ce que l’on fait, c’est se donner une chance de découvrir dans ce que l’on a fait quelque chose que l’on ne savait pas… »
( Pierre Bourdieu, Le Bon Plaisir )
Un monde sans utopie ne mérite pas d’être mangé…..
Rôt
…
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Romaric Tisserand
Paris, le 2 juillet 2011
NICE TO EAT YOU
(Affiches de l’exposition réalisées par Mustapha Souvenir pour la MoMO Galerie
About Icaarlamarck
Romaric Tisserand is a visual and performance artist. His work is focused on new perspectives and practices in photography and contemporary culture, developing online exhibition like 3360 MoMO from M to O (1120times.com) or AAnonymes, the search of the deliberated accident (2005-2009) and new media supports. He has supported and coordinated a series of non-western and emerging artists, as well established artists: from Lise Sarfati’s in Roma at the Villa Medicis to Samuel Fosso’s monographic show at Rencontres d’Arles. He is creating a plumber shop gallery, MoMO Galerie, since 2010. Since, he is involved in artistic direction and production partnership with the studio and magazine Momologue.
ARTWORK & PRODUCTION"Mon Cher Eadweard"THE UNFINISHED LOCOMOTIONLa Collection D'un Gentleman animée en stop-motion avec des Chronophotographies de The Complete Locomotion d'Eadweard Muybridge par Paul Bourgois et Jeremy Boulard Le Fur sur une musique de Zachary Miskin. Vidéo, 23min, Loop 2010 Edition of 5+2 AP Collection d’un Gentleman, (Voir la Collection) La Galerie du Jour Agnès b.
6 août 2015/Commentaires fermés sur MON CHER MUYBRIDGE / ANIMATION VINTAGE COLLECTION
PETER MINUIT (MONKEY DEAL)Using Bumper Sticker american's culture to make my way back to american's roots, I printed comic statement as sticker about the construction of the myth of the country when Peter Minuit (1580-1638) bought the island of Manhattan for 60 guilders from the indians. The monkey reference is linked to MoMO galerie happening from the artist with a monkey puppet in NYC, the unfair trade and as also playing with mass culture american character as KingKong.All the sticker have been printed in Harlem Printing office.
6 août 2015/Commentaires fermés sur INDIANS STICKERS
(GROUND TEST II)Fallen Object est un objet sculptural retrouvé lors de la mission spatiale Apollo 21. L’excavation de cet étrange monolithe, laissait une empreinte stupéfiante sur le sol lunaire, en tout point identique à la trace de Niel Armstrong photographié le 21 juillet 1969.
27 juillet 2015/Commentaires fermés sur FOSSIL (GROUND CONTROL TEST) – OBSERVATOIRE DE L’ESPACE – FESTIVAL SIDERATION
UNE HORLOGE À PEINTURE3360 times PERMANENT O'CLOCKwww.3360times.com3360 PAINTING A DAYLIMITED SWEAT SHIRT COLLECTION MOMOLOGUE xSS2015-2016LA COPIE D’UNE COPIE EST UN ORIGINAL3360 VARIATIONS UNIQUESUne collection de vêtements et d’accessoires d’artistes.Cette collection de sweatshirt en édition limitée fait partie d’un processus artistique initié par l’artiste Romaric Tisserand avec l’œuvre conceptuelle 3360 times (From M to O).Ce projet, présenté sous forme de peinture à la galerie Michèle Didier à Paris en 2014 et, successivement, sous la forme digitale d’une horloge 24h/24h online (www.3360times.com), se développe aujourd’hui en s’imprimant sur l’habit, support de l’œuvre pour investir la rue.Sur le principe de la peinture totale comme l’original multiple d’Andy Wharol, l’œuvre, copie d’une copie, est devenue originale. Imprimé au dos du sweat ‘ A COPY OF A COPY IS AN ORIGINAL’.Chaque sweatshirt MoMO est une variation de 16 couleurs de cette peinture totale devenue monogramme.
27 juillet 2015/Commentaires fermés sur 3360 PAINTINGS A DAY – LIMITED EDITION SWEATSHIRT
(GRAVITY TEST I)VOL SPATIAL EN MICRO-GRAVITÉ DE LA SCULPTURE FOSSIL (26 Août 2014)Vol ZERO-G rendu possible grâce à Gérard Azoulay & Perrine Gamot de l'Observatoire de l"Espace / CNES. Merci à Jean-François Clervoy, astronaute de l’ESA et président de Novespace, pour faire flotter en apesanteur la sculpture « Fallen Object » dans la zone de « free floating » de l’Airbus A300 Zéro-G.
2 juillet 2015/Commentaires fermés sur FLIGHT ZERO GRAVITY – (PERFORMANCE) – CENTRE NATIONAL D’ÉTUDES SPATIALES (CNES)
ARCHIVE AS CAMERA Ultramar( Empire Travel Club) has been awarded by PICLET Prize for Contemporary African photography in Basel.After been part of the Valerie Fougeirol's curated show during Le Mois de la Photo as a fictive travel agency from a country that doesn’t exist anymore, the collection of portraits has been display in large outdoor prints in Basel during the Art Basel Fair. With OPENING 12th- 22th june 2015 See the Collection Here / http://popcap15.picturk.com/ ULTRAMAR (Empire Travel Club) Curated by Valérie FougeirolULTRAMAR (Empire Travel Club) is a conceptual artwork based on a found African photographic archive.An augmented archive of 166 portraits issued from six black and white silver gelatin rolls negatives found in the ground between pavements, revealing african’s portraits during the decolonization process of the territories of Angola, Mozambique or Guinea-Bissau by a portuguese soldier.
2 juillet 2015/Commentaires fermés sur PICLET PRIZE AWARD 2015 ULTRAMAR ( EMPIRE TRAVEL CLUB) @ BASEL